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Mar 29, 2024
  • Danse : Définition
  • Danse classique
  • Danse Jazz

Danse : définition

definitionLa Danse est une suite de mouvements du corps exécutés en rythme, selon une certaine ordonnance et généralement accompagnés d'une musique.

Les danses se fondent soit sur un ensemble défini de mouvements, comme souvent dans le ballet ou les danses folkloriques européennes, soit sur une gestuelle symbolique, sorte de mime ou de pantomime, comme dans la plupart des danses asiatiques.

Chaque peuple danse pour des motifs distincts et de façon différente, très révélatrice de leur mode de vie.

 

Danse et culture :

La danse peut être un art, un rituel ou un divertissement.

Sa fonction diffère totalement du rôle utilitaire qui est celui des gestes exécutés dans le cadre d'une activité professionnelle ou sportive : elle exprime des idées et des émotions ou raconte une histoire.

 

La danse et le corps:

Le corps peut réaliser toutes sortes d'actions comme tourner, se courber, s'étirer, ou sauter. En les combinant selon des dynamiques variées, on peut inventer une infinité de mouvements différents.

Dans ces immenses possibilités du corps, chaque culture a choisi de privilégier certains aspects qui caractérisent son propre style de danse.

 

Un entraînement prolongé et spécifique permet de développer considérablement les capacités physiques.

Dans le ballet classique, par exemple, les danseurs travaillent à augmenter leur ouverture de hanches et à lever haut les jambes.

 

La danse repose sur plusieurs éléments fondamentaux :

l'espace le temps le poids du corps et l'énergie.

Les effets de la danse dépassent le simple plaisir corporel.

Elle permet de transmettre des idées, des émotions.

Elle donne un sentiment d'unité à un groupe animé par les mêmes mouvements et un rythme commun.

 

 

Histoire de la danse Classique

classique
















La danse classique est née vers 1577. Importée par les Italiens, elle se diffuse peu à peu en Europe et dans divers pays.

 

-Les ballets :

Au XVème siècle, le ballet se développe partout en Europe. Il se compose de danses, de

musiques, de chants et parfois de poèmes. Les spectacles se déroulent dans les jardins ou à l'intérieur des châteaux.

Vers le début du XVIIIème siècle, les femmes ont un rôle de plus en plus important dans les ballets. Elles portent des chaussures à talons plats et des costumes plus légers qui facilitent leurs mouvements.

Le ballet romantique : Au début du XIXème siècle, les chorégraphes composent des ballets inspirés de romans. Les danseuses costumées en gitanes, ou en fées portent un tutu long depuis 1830.

 

-Quelques repères :

 

*XVième siècle :

apparition d'un nouveau style de spectacle dans les cours italiennes : le ballet ;

début d' une codification des pas. L'en-dehors est la base de la danse : la jambe est tournée vers l'extérieur, de façon à en montrer la face interne au public.

 

*XVIième siècle :

généralisation à toutes les cours d' Europe.

 

*XVIIième siècle :

à la cour du roi Louis XIV, tous les courtisants prennent part aux ballets (la danse, comme l'escrime et l'équitation, fait partie des connaissances de base de tout gentilhomme)

développement de la danse d'élévation (plus de verticalité, de sauts) on voit apparaître les premiers danseurs professionnels

 

*1669 :

création de l'Académie royale de la danse, qui deviendra l'Opéra, où les meilleurs maîtres à danser doivent améliorerl'art de la danse et l'enseigner à d'autres maîtres à danser et à des amateurs; l'accent est mis sur l'harmonie, l'équilibre, la coordination : c'est le ballet baroque.

 

*XVIIIième siècle :

la danse est maintenant pratiquée par des professionnels(Marie-Madeleine Guimard,Marie Sallé, Anne de Camargo, Gaétan et Auguste Vestris, Louis Duport), dans toute l'europe. Le même vocabulaire français est utilisé, et l'est encore de nos jours.

Noverre réforme le ballet : le costume de cour est allégé pour permettre des pas et des sauts plus spectaculaires. Le ballet raconte une histoire, sans l'aide de chants comme dans les opéras-ballets du siècle précédent. Les thèmes sont ceux de l'histoire antique pour la plupart des ballets(Jason et Médée, Bacchus et Ariane, Pygmalion...)

 

*XIXième siècle :

un nouveau style apparaît : le ballet romantique ( Giselle, Coppélia, La Sylphide ).

On délaisse les thèmes de l'antiquité pour des contes et légendes, peuplés de fantômes, gnomes, magiciens, sylphides.C'est le ballet blanc, qui donne la primeur à la danseuse, au détriment du danseur qui reste un faire-valoir.(Marie Taglioni, Fanny Elssler) Certains rôles masculins sont tenus par des danseuses.

On voit apparaître les chaussons de pointes, et une technicité et une virtuosité de plus en plus grandes.

La danse de caractère, à base de danses folkloriques de différents pays, a sa place dans chaque ballet.

En Russie, Marius Petipa chorégraphie de nombreux ballets, dont il commande la musique à Tchaïkovski, Minkus, Glazounov. (Le lac des cygnes, La Belle au bois dormant, La Bayadère, Casse-noisette...)

 

*XXième siècle :

il voit les débuts de la danse contemporaine. En Russie, Serge de Diaghilev chorégraphie des ballets rompant avec la tradition classique : jambe en-dedans, déhanchements.

Il travaille en collaboration avec des musiciens (Stravinsky, Debussy, Ravel...), des peintres (Bakst, Picasso...), des poètes (Mallarmé, Cocteau...) pour créer : LeSacre du printemps, Petrouchka, L'Après-midi d'un faune, L'Oiseau de feu...

Deux danseuses américaines, rejettent l'académisme pour une danse plus naturelle et instinctive.

Tout au long du Xxième siècle, des chorégraphes (Balanchine, Martha Graham, Robbins, Cuningham, Béjart, Petit...) renouvellent la danse, puisant dans l'héritage classique, les danses indiennes, africaines, noires-américaines et plus récemment le hip-hop et les danses de rue.

 

Certains revisitent les ballets classiques en leur adaptant une nouvelle chorégraphie : Mats Ek pour Giselle, Le Lac des cygnes et La Belle au bois dormant, Béjart pour Casse-noisette et Le Sacre du printemps, Maguy Marin pour Coppélia

Histoire de la danse Jazz

danse_jazz

Introduction et définition de la "danse jazz"

La musique jazz est un ensemble à la fois sonore et corporel. C'est la parodie, la gaieté, la fête, les joyeux échanges, elle caractérise la liberté de l'individu. Cependant elle exprime aussi ; la douleur, l'oppression, elle est chargée de plaintes et de moqueries, d'ironie, de révolte et de revendications, elle ouvre le droit au solo, à l'improvisation et à la liberté d'échanges.

Cette philosophie du jazz qui a façonné les grandes danses vernaculaires noires américaines a été reprise par la communauté blanche et diffusée dans le monde entie

Elle part du Cake walk, du Charleston, du Lindy hop pour en arriver au Rock, au Funk, au Break dancing jusqu'au rap et Hip hop actuels.

L'exception a cette philosophie "nature" du jazz est la danse scénique qui nous vient de Broadway où elle a été influencée par de grands chorégraphes novateurs qui étaient au départ principalement classiques comme Georges BALLANCHINE, Gérôme ROBBINS et pour rester plus "jazz" Jack COLE.

Ces chorégraphes n'avaient pas un esprit d'improvisation au sens africain du terme.

Ce qui nous amène au paradoxisme entre :

Le jazz : liberté du corps, improvisation, conception stricte noire afro américaine de la philosophie du jazz en opposition avec :

Le jazz : danse théâtrale et scénique actuelle (qui n'est plus une improvisation).

Ce paradoxisme s'explique par le fait que le jazz est né de la rencontre de deux cultures; la culture afro américaine et la culture européenne.

Ces cultures se sont rencontrées à un certain moment de l'histoire ce qui explique pourquoi on a plusieurs tendances dans le développement du jazz :

La tendance afro américaine ; Kathérine DUNHAM, Pearl PRIMUS. La tendance scénique ; Minstrel shows, Broadway, secteur commercial. La tendance théâtrale ; les compagnies de danse (concert-work).

Pour définir la danse jazz il est nécessaire de faire abstraction de la musique jazz. Actuellement on pratique la danse jazz sur de la musique rap (mais le rap n'est-il pas le jazz d'aujourd'hui ?). Il faut savoir toutefois ce qu'est la caractéristique permettant de définir une musique comme une musique jazz, elle se trouve dans le coté " percussion" du rythme. Tout ce qui est lié au jazz est basé sur la percussion. Justement, le Rap n'est autre qu'une percussion rythmique et vocale. Citons un exemple marquant qui a énormément contribué au développement de la musique noire américaine : la musique de James BROWN, elle est à la base essentiellement "percussive".

Afin de compléter cette définition et d'aller dans notre recherche au-delà de la musique, il nous faut examiner le mouvement et sa spécificité qui est différente de la danse africaine. A différencier elle-même de la danse primitive, laquelle a été amenée en France par Ernst DUPLAN, un haïtien. Cette danse "primitive" est un dérivé de la danse africaine, mais la différence se loge dans l'improvisation. La danse jazz a un vocabulaire propre issu d'un melting pot culturel, chaque pays du monde y reconnaît et y intègre les racines de son propre pays.

Définitions de la danse jazz par plusieurs personnes à différentes époques :

Jean SABATINE : critique (1969) : "La danse jazz est un art populaire, une sorte de mélange de danses ethnologiques et sociales".

Louis HORST : directeur musical de Martha Graham et professeur de composition musicale, accompagnateur du Denis SHAWN (Ruth St. DENIS, Doris HUMPHREY, Charles WEIDMANN). " L'alliance paradoxale combiné le primitivisme d'un lointain passé avec les ramifications des temps modernes. La danse jazz est une sorte de primitivisme populaire illustrant par son tempo et ses impulsions le désir de notre culture complexe et sophistiquée, de retourner au rythme et au mouvement existant dans des sociétés moins civilisées". (Cette définition de Louis HORST situe le jazz à un carrefour inter-culturel composé de trois critères relatifs à ; la culture civilisée, la culture primitive et "l'esprit africain").

Jack COLE: "Jazz is urban folk".

Un grand musicien de jazz : "If you gotta ask, you aint got it!"

La difficulté de définir ce mot réside dans la pluralité de sens qui dérive de la danse africaine.Le jazz n'est pas seulement une musique qui force le corps au mouvement, il n'est pas seulement musique ou danse, il est expression vocale, langage, communion et expression de l'existence de chaque communauté à chaque génération ce qui explique son actualité et sa pertinence.

Le mot "jazz " est assez récent dans le vocabulaire, il a été écrit pour la première fois en 1917. Pour la signification de ce mot il y a plusieurs pistes mais aucune n'est certaine :

"Jas" : argot sénégalais à forte signification sexuelle.

"Jasm" : (dictionnaire de 1860) énergie, dynamisme, vitalité.

"Jazz" : dériverait du mot chas, chase (chasse).

"Jazz" : définition de musiciens: il semblerait qu’à l'époque de la mintrelsy il y avait un musicien, danseur qui s'appelait              "JASBO" il était très populaire et chaque fois qu'il jouait le public criait "we want more Jasbo".

"Jass" : jeu de cartes

La définition et la compréhension du jazz sont difficiles pour les occidentaux car nous avons besoin, suite à notre éducation, d'explications rationnelles. La caractéristique de la culture africaine est la spontanéité et la vitalité, les occidentaux échouent à définir le terme jazz car ils ont besoin

de faire appel à une démarche analytique, constituée de concepts logiques, rationnels et clairs. Cette spontanéité leur est étrangère.

Nous, occidentaux:

si on parle de jazz, on parle de musique

si on parle de chant, on parle de Gospels

si on parle de mouvement, on parle de danse jazz

On devrait saisir le jazz comme un tout, le saisir dans sa globalité culturelle, musicale, et corporelle.

La danse jazz connaît malheureusement d'impardonnables répulsions car elle n'est pas juste une vulgaire gesticulation, elle n'est pas un dérivé du moderne ou de la danse folklorique américaine pas plus qu'un dérivé des comédies musicales telle que West Side Story.

Elle est tout ça en même temps et c'est l'apport de la recherche des chorégraphes tel que : Kathérine DUNHAM, Jack COLE et plus récemment les chorégraphes modernes comme : Alvin AILEY, Donald Mc. KAYLE, Talley BEATTY et des professeurs comme Matt MATTOX et LUIGI qui nous ont permis de comprendre plus profondément l'aspect scénique de la danse jazz.

Aux Etats Unis la question s'est posée de savoir pourquoi le jazz plaisait tant et était si populaire parmi les jeunes. Souvent on appela la danse jazz "la Soul dance" (la danse de l'âme). Le "soul" pouvait signifier la sensibilité, l'expérience vécue, l'état d'accord parfait avec les rythmes de son propre corps ou de celui des autres.

Danser jazz c'est pouvoir réaliser tous les gestes que l'on désire sans souci de trahir un courant artistique ou une école.

MATT MATTOX : dans une interview de 1969 définissait la danse jazz qu'il pratique par l'expression "free style". D'ailleurs beaucoup de professeurs ou de chorégraphes appelaient dans les années 50 leur danse "free style" car ainsi ils échappaient aux stéréotypes des gestes quotidiens mais aussi pouvaient puiser indifféremment et délibérément dans des techniques classiques, modernes, folkloriques, populaires et primitives pour en fin de compte les appréhender dans leur propre sensibilité. Matt MATTOX explique avoir choisi le terme "style" en référence au cadre stylistique dans le quel son inspiration peut, c'est ce qu'on appelle en ce moment les "colorations," prenons comme exemple les colorations : - africaines, - indiennes - latino, -espagnoles etc.

Si l'on considère les formes variées qui ont nourri le développement de la danse jazz, on découvre une palette de styles variés :

Le ballet classique.

La danse moderne et contemporaine.

La show dance (broadway, revues, cabaret T.V.).

La danse théâtrale "concert work".

La danse sociale (danse lisse, ballroom).

Les danses ethniques (danses africaines, rituelles, indiennes, espagnoles, russes etc.)

La danse jazz est composée d'éléments nombreux et variés aux apparences parfois incompatibles.

La cause de cette incompatibilité provient de l'union paradoxale ayant donné naissance à cette danse entre la tradition rituelle africaine et la tradition aristocratique européenne.

Cela explique les tensions entre les blancs et les noirs, le jeu populaire et l'art cultivé, la passion et l'élégance. Et finalement ce ne sont pas des contradictions mais au contraire des compléments. Si on enlevait une de ces composantes on perdrait la qualité essentielle de la danse jazz.

Le jazz est-il une expression vernaculaire ou universelle ?

C’est une alternative qui alimente une controverse vieille d'un siècle et qui est presque aussi virulente que de savoir si le jazz est d'origine noire ou d'origine blanche. Ces oppositions sont d'ailleurs en étroite relation.

Isadora DUNCAN qui était pourtant le fleuron de l'avant-garde américaine en danse, dans son œuvre autobiographique avait rejeté la danse académique classique, rejetait aussi le jazz hors des frontières de l'Amérique. Pour elle le jazz n'était pas une expression vernaculaire, ainsi elle disait :" Il me paraît monstrueux que l'on puisse penser que le rythme jazz exprime l’Amérique. Le rythme jazz exprime l'esclavage primitif ". (Elle nourrissait un mépris pour le jazz).

Gus GIORDANO : par contre considérait la danse jazz comme une identité typiquement américaine et citait " La danse jazz et le jazz constitue l'unique forme d'art qui a pu se cristalliser aux USA. Le jazz est une expression d'un tempérament propre à l'Amérique. Le fait que la danse jazz puise ses racines en Afrique et a été implantée par la suite aux Etats Unis par les esclaves noirs, n'altère en rien le caractère américain de cet art."

Reste naturellement la thèse des noirs qui revendiquent entièrement l'identité du jazz comme étant l'expression pure de leur communauté, pour eux cette expression a été reprise sans cesse et récupérée par les blancs (et la plus part du temps à but lucratif).

Il est difficile d'essayer de régler ce conflit lié à la reconnaissance de la paternité de la danse jazz, mais ce que l'on peut affirmer de source certaine est que "le rythme percussion" vient du fond de l'Afrique noire.

C'est du fond de la communauté noire qu'arrive l'écho des rythmes africains, qui mêlé aux mélodies hybrides européennes feront découvrir une musique qui émouvra la population américaine. Cette musique savait traduire comme nulle autre ; l'énergie, la mécanisation, la société industrielle, l'amour de la vitesse qui caractérisait les Américains à cette époque.

Martha GRAHAM et Anna DUNCAN déclaraient en 1929 que "la forme était dynamique et distante, c'est une forme vers la liberté, une danse pour oublier, souvent Dionysiaque dans son abandon et dans la splendeur crue de son rythme".

Natacha NATOVA brillante danseuse russe classique était folle du jazz et elle le considérait comme l'expression parfaite du culte de l'énergie qu'avaient les Américains à cette époque.

M. ROBERTS " C’est une danse dans laquel le corps entier est employé comme moyen d'expression, elle est à l'extrême l'opposée de la danse classique qui est basée sur une convention d'un buste enfermé dans une armure et qui décrit l'homme comme un animal qui virevolte sur ses orteils exécutant des gestes gracieux avec la tête et les bras. En danse jazz les hanches, le ventre et la poitrine entrent en action autant que les jambes. La forme ressemble à la danse espagnole plus qu'à toute autre, elle a la même tendance à développer une richesse de dessins préétablis exigeant une exécution à la vitesse de l'éclair." " Mais l'esprit de la danse jazz ne pouvait pas être compris si l'on ne prenait pas en considération la musique jazz, car c'est une forme de musique pleine d'énergie plutôt que débordante de spiritualité." (Définition de la danse jazz pour Dance Magazine en 1929).

Mez MEZZROW : "Le jazz n’a jamais cessé d’évoluer, mais le jour où il a trop évolué il a cessé d’être jazz".

En résumé : C'est une exp

C'est une danse qui à réussi la symbiose de deux traditions, elle accepte de devenir une composition savante mais elle refuse de se couper de sa racine qui est la danse africaine.  ression populaire et commerciale qui est née de la synthèse des danses rituelles africaines avec les danses européennes, elles ont interagi pendant 300 ans dans le creusé américain.

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